A bien y réfléchir, il n’y a aucun signe avant-coureur.
La préparation de la sortie, le choix du site, le réveil à l’aube, le grand café brûlant bu l’esprit embrumé, le trajet, rien ne distingue avant qu’elle se produise, la journée de pêche exceptionnelle, celle dont on se souvient dix ans après avec une acuité inaltérable, rien ne la distingue des centaines de sorties qui l’ont précédées et qui la suivront.
Rien, jusqu’à cet instant où tout bascule.